Se reconcentrer sur Val d'Isère
Publié le 10 décembre 2009
Après un week-end "noir" pour l'équipe de France de ski, difficile de se remettre dans la compétition avant Val d'Isère.
Beaver Creek a en effet coûté cher aux coéquipiers de Julien. Outre JB qui met un terme à sa saison suite à sa blessure au genou, c'est également Pierre-Emmanuel Dalcin et Thomas Fanara qui ont quitté prématurément le groupe sur blessure.
Beaver Creek est une étape difficile de la coupe du monde. La neige est particulière à cette période, et les blessures sont fréquentes. Mais trois coureurs français en deux jours, c'est un bilan plutôt difficile à digérer.
Interview de Julien parue sur le site eurosport.fr.
JULIEN LIZEROUX, le fait de voir trois coéquipiers se blesser à Beaver Creek a-t-il suscité un choc dans l'équipe ?
J.L. : "Je pense que c'est un énorme traumatisme. Nous sommes des sportifs, mais des êtres humains avant tout. Quand on voit ses copains souffrir, on souffre aussi pour eux d'autant plus que quand on est passé par là, on sait très bien ce que cela représente. Il faut imaginer qu'on s'entraîne six mois de l'année pour courir quatre mois, que l'on a le stress, l'appréhension de la course, l'envie et que du jour au lendemain on passe de la Coupe du monde à son lit à rien faire, en attente de se faire opérer. Mais c'est la loi du sport. La force des grandes équipes est de se souder dans les moments difficiles. On a pris un coup de massue sur la tête, mais on va vite se relever. Ce serait sympa de se déchirer encore plus pour leur redonner un petit peu le sourire".
Vous sentez-vous prêt à endosser le rôle de leader de l'équipe, qui vous revient que vous le vouliez ou non ?
J.L. : "Je ne le veux pas, donc je ne le suis pas, mais j'imagine bien que je vais représenter pas mal d'attente par rapport aux médias. On fait un sport individuel, alors pour moi cette notion n'existe pas. Quand on fait du sport de haut niveau, on aspire à gagner, alors forcément il y a une certaine reconnaissance, je ne vais pas cracher dessus bien au contraire, mais l'important est d'être bon sur les skis."
Est-ce que cela sera différent sans Jean-Baptiste Grange avec vous au portillon de départ ?
J.L. : C'est sûr que c'est plus sympa de partager des choses. Mais nous n'étions pas que deux non plus. Il y a une densité dans le groupe qui est importante, nous étions quatre slalomeurs en deuxième manche à Levi (Finlande), nous étions six ou sept combinards dans les 30 à Beaver Creek, ils étaient sept en géant dimanche. Il y a du monde, on va se servir de cette osmose pour se serrer les coudes. On va traverser cette période difficile, pour repartir à la compétition".
C'est donc une équipe de France plus motivé que jamais, qui est arrivée hier à Val d'Isère.
Julien s'alignera vendredi au Super-combiné, et dimanche sur le Géant.
Toutes les infos et photos ce week-end sur le site !
6 commentaires à cette actu
Erik, le 11 décembre 2009 à 06:57 :
Allez Julien, fait ce que tu sait faire comme à Val en février;-)
Bonne chance !
Erik.
louise, le 10 décembre 2009 à 20:43 :
Bonne chance pour Val d'isère et c'est vrai que ce ne sont pas des bonnes nouvelles mais bon.
Bonne chance
louise
crapotte, le 10 décembre 2009 à 20:02 :
Suite et fin ....
Une bien mauvaise nouvelle pour ces garçons qui s'entrainent toute l'année .
on pense bien à eux
crapotte, le 10 décembre 2009 à 19:59 :
Hello,
Ce sont de mauvaises nouvelles pour l'équipe de france mais aussi pour tous ces g
mountaingirl, le 10 décembre 2009 à 18:06 :
nous sommes tous derrière toi...
Olivier (de Lorraine), le 11 décembre 2009 à 16:21 :
Salut Julien,
Plutôt habitué à laisser des messages sur le blog de JB, mon cœur n’en bat pas moins vite quand je te vois descendre. Tu as hérité d’une belle casquette maintenant, et je suis sûr que tu vas tenir ton rang. Ta personnalité est impressionnante m’intimide presque, sachant par quoi tu es passé l’an dernier en plus... On s’est vu à Amnéville avec mon frère jumeau (collègue David Coudert – pour te remémorer).
Tant pis pour le super combiné d’aujourd’hui, le ski c’est toujours sur le fil du rasoir, Janka est bien sorti. Tu as un moral de gagnant, ça fait vraiment plaisir à voir. Toutes tes déclarations à la presse sont d’une pertinence incroyable, ne change rien!
J'ai hâte de te voir de nouveau chanter l’hymne national, et toute l’émotion que tu dégages. Tu sauras choisir les moments! Allez Julien, allez l’équipe de France... Après le sale week-end de la semaine dernière, il faut relever la tête et avec qqn comme toi, c’est possible. A fond derrière vous!